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Houari Belkouane : un souvenir indélébile à bord du Belem

Né à Marseille où il vit, travaille et s’investit, Houari Belkouane a embarqué à bord du Belem où il accompagne la Flamme Olympique dans son périple jusqu’au Vieux-Port. Une fierté pour le jeune du quartier de la Rose. 


On a beau tout rêver dans la vie, il y a certains rêves que l’on n’ose même pas faire. C’est ce que vit Houari Belkouane. 

À tout juste 20 ans, l’enfant de la Rose est l’un des deux Marseillais sélectionnés pour aller chercher la Flamme Olympique en Grèce.

Il décolle le 24 avril pour Athènes, après l’allumage de la flamme sur le site d’Olympie. Il embarque ensuite pour douze jours de traversée à bord du Belem. Le jeune homme a encore du mal à réaliser : « Quand on m’a appelé pour me le dire, je n’y croyais même pas, ma mère ne me croyait pas, c’est fou, je suis tellement fier et heureux », s’enthousiasme Houari.

Sa sélection lui a été apprise par téléphone :  « Je croyais que c’était une blague », s’amuse-t-il dans un premier temps. Le jeune homme a déjà mis les pieds sur le fameux trois-mâts de la Fondation Belem - Caisse d’Épargne CEPAC. « C’était juste trois jours de découverte, dans le cadre de mon diplôme pour devenir surveillant de baignade », ajoute celui qui sera accompagné d’un autre Marseillais, qu’il connaît bien : « Yassine, qui sera à bord aussi, est mon ami. Il a appris sa sélection un jour avant moi », relate Houari.

 

Un quotidien au service de Marseille 

Houari Belkouane fait partie de cette jeunesse marseillaise qui met son énergie au service des autres. Il est surveillant au sein du collège Stéphane Mallarmé (13e) et s’investit dans le centre social de la Garde (13e). De son aveu, le centre social a changé sa vie. « Enfant, je traînais à ne rien faire. Puis, j’ai pu y découvrir des activités, on a pris soin de moi, j’ai passé mon BAFA, financé mon permis grâce à la Ville. Aujourd’hui, c’est moi qui prends soin des petits ! Je conduis le minibus où j’avais l’habitude d’être assis à l’arrière », sourit Houari. Avec cette aventure, le jeune homme veut aussi « dire merci et montrer ma reconnaissance à ceux qui m’ont permis de réussir ».  Prêt pour la grande traversée ? « Je sais nager, c’est déjà un début. Il y a toujours du travail sur un bateau, je vais en tirer des cordes ! J’ai pu en apprendre plus lors du stage à bord du Belem ».

Le 8 mai, il arrivera à Marseille sous le regard du monde entier, après deux semaines d’un rêve éveillé. Albert Camus disait qu’il faut savoir se prêter au rêve lorsque le rêve se prête à nous. « Le rêve ? Je suis tombé dedans, moi ! » conclut Houari.

Bon vent au jeune Marseillais !