Big Data de la Tranquillité Publique
Dès mars 2007, la Ville de Marseille et son Adjointe déléguée à la Sécurité et à la Prévention de la Délinquance, se sont engagées dans une démarche de sécurisation des espaces publics urbains, notamment grâce à un réseau de vidéoprotection conséquent, complété par un Centre de Supervision Urbain (CSU).
Ce dispositif est désormais pleinement opérationnel. Il permet régulièrement de procéder à des interpellations en flagrant délit mais aussi à des enquêtes a posteriori, en visionnant les images enregistrées.
De nouvelles implantations de caméras sont programmées pour étendre ce dispositif.
Par ailleurs, d'importantes mesures ont été prises pour renforcer et moderniser la Police Municipale (effectifs supplémentaires, mise en place de patrouilles nocturnes, utilisation de caméras individuelles lors des contrôles, recours à la vidéo-verbalisation, verbalisation électronique, armement de la police municipale...).
Dans la continuité de ces multiples actions, la Ville de Marseille a lancé, fin 2016, le projet "Big Data de la Tranquillité Publique".
Ce projet a bénéficié :
- d'un financement FEDER (Fonds Européen de Développement Economique et Régional) de l'Union Européenne, d'un montant de 600 000 euros et dont la gestion financière est garantie par la Région Provence Alpes Côte d'Azur.
- d'un financement dans le cadre du partenariat entre la Ville de Marseille et le Département des Bouches du Rhône", d'un montant de 600 000 euros.
Grâce à de nouveaux supports informatiques (matériel et logiciels), il sera possible de collecter et de croiser des informations susceptibles d'aider les forces de Police Municipale à assurer la tranquillité publique de nos concitoyens.
Il pourra s'agir, notamment, de recueillir, auprès de partenaires institutionnels du territoire, des données précieuses pour essayer de prévenir certains évènements avant qu'ils ne se produisent.
La Ville de Marseille pilote ce projet tout en veillant à garantir la protection des données publiques et personnelles.
Il est important, par ailleurs, que les habitants puissent se sentir eux-mêmes impliqués dans cette politique de tranquillité publique. Ainsi, dans ce souci de participation citoyenne, la population sera associée à ce dispositif au travers d'instances spécifiques et d'applications citoyennes.
Au final, le projet Big Data doit permettre aux acteurs publics de proposer aux citoyens, des solutions efficaces pour améliorer le niveau de tranquillité publique.
La gestion financière est garantie par la Région.