Infos pratiques
Horaires habituels
- Du 1er juin au 31 aôut : de 7h à 21h
- Du 1er septembre au 31 mai : de 7h à 19h
Sous réserve de modifications
Adresse
Parc de la Jarre
56 avenue de la Jarre
13009 Marseille
Conditions d'accès
- Interdiction de circulation et de stationnement à tout véhicule et engin à moteur thermique, aux cycles de façon générale et à tout véhicule susceptible de compromettre la sécurité et la tranquillité des promeneurs.
- Interdiction également aux véhicules à moteur électrique (trottinettes, hoverboards, giropodes, etc...)
- Interdiction aux cycles de façon générale
- accès aux animaux de compagnie interdit (sauf aux chiens d'assistance aux personnes porteuses d'handicap à condition d'êtres tenus en laisse).
Présentation
Le parc paysager de la Jarre (9e) est intégré dans le Projet de Rénovation Urbaine (PRU) du secteur La Soude / Les Hauts de Mazargues, piloté par Marseille Rénovation Urbaine, structure intégrée depuis à la Métropole Aix-Marseille-Provence.
Le parc constitue l'espace vert public central d'un quartier en rénovation et en extension.
Situés entre l’avenue du même nom, le tracé du Boulevard Urbain Sud (BUS) et le théâtre du Centaure, ces 20 000 m² de végétation méditerranéenne (soit 2 hectares) ainsi que l’ensemble des arbres fruitiers offrent aux riverains un espace vert de détente avec de nombreuses activités de plein air.
Au-delà de sa vocation d’espace d’échanges, de partage et de mixité sociale, le Parc de la Jarre se veut être "une halte provençale" servant également de liaison entre différents quartiers. Pour cela, il intègre une voie douce formée par l’allée des calanques offrant une piste cyclable et piétonne.
La création de ce 54e parc marseillais s'inscrit pleinement dans la démarche "ÉcoQuartier" portée par les acteurs et habitants. Ce titre valorise des aménagements qualitatifs et durables pour les territoires, il est porteur de nouveaux modes de vie.
Du grand verger aux aires de jeux
D’une superficie d’environ de 2 hectares, ce parc a été conçu de façon à valoriser le passé agricole et l’histoire du site, à privilégier le vivre-ensemble et la participation du public, et à favoriser son intégration dans un environnement en mutation prenant en compte l’installation du théâtre du Centaure.
Le concept architectural de ce parc se dessine autour de deux axes :
- un premier espace valorise le passé maraîcher de ces anciennes terres agricoles marseillaises. Au-delà, des vestiges restaurés tels que les murs marseillais en pierres et le cabanon agricole, les essences plantées qui agrémenteront l'ensemble de ce jardin offriront aux usagers un spectacle différent au fil des saisons ;
- un second espace organisé autour d'une grande prairie centrale proposera des activités ludiques et sportives (aires de jeu, agrès de fitness…).
L’eau, source d’inspiration
Une des thématiques incontournables et communes à l'ensemble du parc reste celle de l'eau. Ressource première de la nature et de l'Homme, l'eau brute est puisée dans le canal de Marseille qui longe le parc.
Afin de rappeler son rôle essentiel, elle souligne l'esplanade, les massifs, les allées et alimentera des tables d'eau, fontaines et rigoles permettant ainsi d'offrir de la fraîcheur.
La noria : découverte en 2015 dans le quartier de la Jarre, une noria - outil utilisé par les maraîchers du XIXe siècle avec l'arrivée du Canal de Marseille dans les années 1850 - permettant de récupérer l'eau au fond des puits, est à présent installée au cœur du parc afin de mettre en valeur son appartenance au patrimoine agricole marseillais.
En effet, l'arrivée de l'eau par le canal a profondément modifié les paysages agricoles du XIXe siècle avec le développement du maraîchage et l'installation, par exemple, de fermes avec des vaches laitières dans le quartier de Mazargues afin d'approvisionner la ville en lait. La noria s'était donc imposée comme une aide précieuse à la récupération de l'eau.
Selon les études effectuées par l'association des Calancœurs, auteur de la découverte, il s'agit d'une noria à sang. C'est à dire que c'est la force animale (âne ou mulet) qui permettait de puiser l'eau au fond du puits grâce à un système d'engrenage lié à des gobelets, le tout savamment agencé par les ingénieurs de l'époque. L'animal tournait sur un cercle, comme pour un moulin ou lors du foulage des céréales, et les gobelets venaient vider leur contenu dans une cuve.
© Sophie Guillermain - Ville de Marseille