Oiseaux / Insectes
Avec une façade maritime de 35 km au Sud et à l'Ouest et un vaste contrefort de garrigue collinéenne à l'Est et au Nord, la cité phocéenne rassemble les divers milieux vivants de la Provence méditerranéenne.
Les trois rivières urbaines qui traversent la ville (l'Huveaune, le Jarret et le ruisseau des Aygalades), les nombreux parcs urbains et les jardins privés, forment une mosaïque de biotopes fragiles, soumis à des agressions qu'il faut protéger pour maintenir la biodiversité.
Le climat est marqué par une forte saisonnalité, caractérisé par un été chaud et sec, un automne plus humide, un hiver doux généralement sec et un printemps plus arrosé.
Tout au long de l'année, il est possible d'observer plus de 270 espèces d'oiseaux, des plus communes aux plus rares, dont un tiers environ sont nicheuses. A noter particulièrement, l'existence d'espèces protégées comme le Goéland leucophée et l'aigle de Bonelli.
Face à l'importante pression urbaine, le Parc national, marin, terrestre et périurbain, protège désormais, sur la commune de Marseille, le massif des Calanques et ses îles en y encadrant les activités humaines, gérant ainsi un exceptionnel patrimoine méditerranéen.
Cependant, dans le cadre des obligations du Maire concernant la sécurité et la santé publique, la municipalité intervient pour assurer un équilibre et une cohabitation entre l'homme et nos amis les oiseaux.
La surpopulation de certains oiseaux crée, malheureusement, des dégâts très importants en milieu urbain.
La Mission "Animal dans la ville" intervient quotidiennement selon les différentes plaintes signalées par les Marseillais ou les institutions étatiques partenaires.
Pour tout renseignement, contacter Allô Mairie au 3013
► Télécharger la plaquette des oiseaux de Marseille
La surpopulation des pigeons en ville, estimée à 80 000, engendre des conséquences néfastes sur l’environnement, telles que la dégradation des infrastructures, des nuisances sonores, mais peut aussi provoquer des risques sanitaires.
Les interventions sont effectuées dans les établissements publics, les parcs, jardins et le domaine public.
La Régulation de la population des pigeons sur le territoire de la commune de Marseille est une nécessité au regard des nuisances occasionnées sur l’espace public.
Pour lutter contre cette problématique, la municipalité a lancé un Marché de Régulation de la population des Pigeons. La division "Animal dans la Ville" après enquête, valide les sites à traiter et adapte le type d’intervention.
Pour tout renseignement, contacter Allô Mairie au 3013
► Téléchargez le flyer "Nourrir les pigeons : une pratique interdite"
Les pigeonniers contraceptifs
Dans le cadre de la maîtrise en zone urbaine de la population des pigeons, la mairie de Marseille soucieuse de protéger ces oiseaux, de l'écoute des plaignants tout en préservant la ville des nuisances dues au nourrissage, à mis en place depuis 2013 un programme de pigeonniers dans nos parcs et jardins.
Les pigeonniers contraceptifs permettent :
- Stériliser les œufs.
- Contrôler les sources de nourriture.
- Décourager les pigeons à nidifier en milieu urbain.
- Diminuer les déjections sur le domaine public.
- Assurer un suivi sanitaire des populations.
Nous comptons 8 pigeonniers dans la cité phocéenne, dans les parcs du 26e centenaire, Maison Blanche - Charles Aznavour (9e), Bagatelle (8e), Puget (7e), Chanot (8e), au Jardin du Pharo (7e) et dans le parc Borély (8e).
► Consultez la fiche technique des pigeonniers
Type d'interventions
- Capture cage : Une douzaine de cages de captures sont en fonction sur le territoire communal. Les cages sont posées principalement sur des toitures plates, à proximité des zones à traiter. Dans la cage : du grain, de l'eau et deux pigeons appelants permettent d'attirer les oiseaux. Un passage hebdomadaire permet de recupérer les pigeons qui seront ensuite mis en volière en attendant d'être examinés et stérilisés.
- Stérilisations chirurgicales : Les pigeons sains, mâles et femelles seront anesthésiés puis stérilisés sous contrôle d'un vétérinaire expérimenté. Cette stérilisation consiste en l’ablation des gonades ou des grappes ovariennes.
Les pigeons sont placés sous antibiotique avant et après cette intervention. Une fois stérilisés et bagués, les pigeons seront remis en volière au minimum 72 heures et recevront tous les soins post-opératoires avant d'être relachés. - Remise en liberté des pigeons stérilisés : Les pigeons bagués sont relachés soit sur les zones de captures, soit sur la grande digue du port.
La ville de Marseille soucieuse de la qualité de vie de ses administrés, lance une campagne de dissuasion contre le nourrissage de animaux.
La division "Animal dans la ville" constate une surpopulation par endroits «du fait des nourrisseurs» qui ne pensent pas mal faire en donnant à manger aux oiseaux et qui favorisent des rassemblements de plusieurs centaines de pigeons à proximité d'école, de jardin public ou de quartier tout entier.
Pourtant, l'article 120 du règlement sanitaire départemental rappelle qu'il est interdit de jeter ou déposer des graines ou nourriture en tous lieux publics pour y attirer les animaux errants, sauvages ou redevenus tels, notamment les chats ou les pigeons; la même interdiction est applicable aux voies privées, cours ou autres parties d'un immeuble lorsque cette pratique risque de constituer une gêne pour le voisinage ou d'attirer les rongeurs.
Réglement sanitaire départemental (art. 120)
Les mouvements migratoires des étourneaux ont lieu en septembre-novembre et en février-avril. Ces oiseaux au plumage sombre sont totalement inoffensifs, ils peuvent parfois impressionner les habitants.
A la tombée de la nuit, ils se regroupent, en bande, sous de grands arbres feuillus. Selon les ornithologues, ces oiseaux sont à la recherche d'un endroit calme et serein, pour passer leurs nuits. Inquiets pour leur sécurité, ils piaillent à chaque bruit qui retentit. Comme à l'intérieur d'un cocon, ils se nichent dans ces arbres "dortoirs" jusqu'au petit matin, à la chaleur des lumières urbaines et à l'abri des prédateurs de la campagne. Mais plus que leur regroupement massif et leurs cris insolents, ce sont bien leurs déjections qui mettent les Marseillais dans tous leurs états.
La Mairie de Marseille a un marché avec un prestataire qui intervient pour limiter les nuisances des étourneaux. Omnivores et particulièrement voraces, ils peuvent chaque hiver faire des dégâts assez considérables avec leurs excréments très salissant et corrosifs sur les jardins d’enfants, les voitures, balcons, stores, terrasses, cours d'école...
La division « Animal dans la ville » respectueuse du bien-être de ces oiseaux qui suivent un cours naturel de migration, opte pour une solution adaptée, sans danger pour eux.
Les Marseillais des quartiers concernés ne connaîtront, quant à eux, aucune incidence liée à cette initiative.
L’intervention d'effarouchement acoustique par dortoir s’effectue le plus souvent en l'hiver. La durée de l'intervention est de 2h environ.
Du lundi au vendredi, selon le programme suivant :
- lundi : 1 effarouchement le soir
- mardi : 1 effarouchement le matin et le soir
- mercredi :1 effarouchement le matin et le soir
- jeudi : 1 effarouchement le matin et le soir
- vendredi : 1 effarouchement le matin
Pour informer et rassurer les Marseillais, le service mettra en œuvre, 48 heures avant le début de la prestation, un « papillonnage » aux abords des sites d'interventions. Il s'agit de la diffusion d'un petit document destiné à informer la population de la nature de l'opération et des dates d'exécution. Ce document sera remis principalement dans les boites à lettres accessibles de l'extérieur et sur les pare brise des automobiles en stationnement.
L’effarouchement acoustique reproduit des cris d'oiseaux leur faisant croire qu'ils ne sont pas en lieu sûr. Ils mémoriseront cet endroit et, par crainte, ne reviendront plus". Et si cela ne suffit pas, aux grands maux les grands remèdes : ils s'armeront de tirs de pétards stridents (fusées détonnanes et crépitantes).
Pour tout renseignement contacter Allô Mairie au 3013
► Plus d'infos sur l'étourneau sansonnet
Marseille est la première ville qui soit impactée de façon significative par le Goéland leucophée sur tout le littoral méditerranéen. La cité phocéenne et sa rade abritent la plus grande population de cette espèce en Europe. (environ 12 000 couples de Goélands leucophée)
Afin d’affirmer la mise en avant de la culture marseillaise, nous citerons la plupart du temps cet animal emblématique de notre cité par le nom que tous les marseillais lui donnent, à savoir le « Gabian ».
Dans le cadre des obligations du maire concernant la sécurité et la santé publique, la charge du traitement de la problématique « Gabian » a été confiée à la Division « Animal dans la ville ».Le souci du devoir de service public pour le confort et la sécurité des administrés a jusqu’à présent prévalu à celui du strict respect du cadre juridique et écologique.
Aujourd’hui, la Ville de Marseille tient à se mettre en conformité avec une gestion durable des populations urbaines de Gabian dans le respect de la réglementation en vigueur et d'une autorisation préfectorale délivrée par la Direction départementale des Territoires et de la Mer (DDTM).
Ces interventions sont principalement réalisées en fonction des plaintes reçues par le service « Allô Mairie » qui réceptionne l'ensemble des doléances et autres réclamations des habitants, des écoles, crèches... de la commune de Marseille.
Afin de réduire les nuisances dues à cette espèce envahissante et de plus en plus urbaine, la Mairie a mis au point un programme d’intervention comprenant, un mode opératoire préventif (actions liées à la pose de protections mécaniques pour empêcher la nidification sur certaines zones sensibles) et un mode opératoire curatif (stérilisation des œufs, destruction préventive des nids avant la ponte, destruction des nids et leurs occupants subadultes quand ils sont signalés tardivement aux services municipaux et qu’ils portent alors préjudice à la sécurité de personnes vulnérables - enfants dans les cours d'écoles, personnes âgées).
Un second niveau est prévu sur le long terme pour une véritable gestion de la population urbaine du Gabian marseillais, à l’instar de ce qui a été fait en ce sens sur les îles de la rade sous la conduite et la responsabilité des gestionnaires de la Réserve Naturelle Nationale de l’archipel de Riou et du Conservatoire des Espaces Naturels de Provence-Alpes-Côte-d’Azur pour réguler la population du Goéland leucophée en surabondance et néfaste à la survie d’espèces floristique protégées patrimoniales.
Dans l’état actuel des connaissances que nous avons de la population de Goélands leucophée sur Marseille, nous ne disposons pas d’inventaire quantitatif stricto sensu de la population de cette espèce dans notre milieu urbain.
Cependant, une cartographie de la situation spatiale de ces dérangements a été établie par les services de la ville.
Un arrêté préfectoral , permet à la Ville de Marseille de mener les actions suivantes :
- la stérilisation des œufs de Goéland Leucophée pendant la pèriode de ponte de mars à mai (les œufs sont recouverts d’un produit bloquant l’oxygénation et stoppant son développement).
- la destruction préventive des nids de l’espèce avant la ponte.
- la destruction des nids de Goéland Leucophée et leurs occupants subadultes quand ils sont signalés tardivement aux services municipaux et qu’ils portent alors préjudice à la sécurité de personnes vulnérables (enfants, personnes âgées)
Pour tout renseignement contacter Allô Mairie au 3013
Chacun peut aider à maîtriser la présence des goélands en ville :
- Ne pas les nourrir, volontairement ou non, les sacs poubelles doivent être déposés dans des conteneurs couvercles fermés.
- Maintenir les toits et terrasses des copropriétés propres, ils ne trouveront pas de matériaux pour faire leur nid.
- Protéger les toits et terrasses par la pose de filets de protection, grillage rigide car les goélands reviennent au même endroit chaque année pour faire leur nid.
L'hôtel à insectes, appelé aussi nichoir à insectes, est un dispositif qui vise à faciliter la survie d'insectes et d'arachnides, notamment dans des écosystèmes où la pollinisation et la biodiversité sont recherchées.
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