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Marseille a accueilli le Congrès mondial de la Nature du 4 au 11 septembre

Pour la première fois de son histoire, le Congrès mondial de la Nature s'est tenu en France, à Marseille, du 4 au 11 septembre 2021.
Tous les 4 ans, il est organisé par l'UICN (International Union of Conservation of Nature), principale organisation non gouvernementale consacrée à la conservation de la nature.

Face aux manifestations toujours plus spectaculaires du dérèglement climatique et aux signaux d'alarmes lancés par la communauté scientifique internationale, la tenue de cette 73e édition a porté de nombreux enjeux.

En déclarant l'état d'urgence climatique, la Ville de Marseille a affirmé, dès février 2021, sa volonté de répondre aux défis du dérèglement climatique et du déclin de la biodiversité. Face à la menace d'une crise environnementale majeure, Marseille, ville plus verte et plus résiliente, s’adapte pour améliorer le bien-être de ses habitants. En plaçant l'écologie au cœur de son projet municipal, elle propose des solutions pour construire la ville nature de demain. 
En marge du congrès, la municipalité a proposé également une programmation hors les murs, gratuite et ouverte à tous afin de sensibiliser les habitants et notamment les jeunes générations aux enjeux environnementaux de demain.
 

Quels enjeux pour ce congrès ?

L’année 2021 sera décisive pour mettre fin au déclin alarmant de la biodiversité.

Cet été 2021, la planète a fait face à des catastrophes naturelles toujours plus spectaculaires et récurrentes liées au changement climatique. Les nombreux signaux d'alarme lancés par la communauté scientifique, dont le dernier rapport du GIEC, confirme cette trajectoire. Il est urgent d'agir. En ce sens, le Congrès de Marseille a mis en avant les solutions concrètes à apporter par tous les acteurs, institutions, société civile, monde économique et habitants.

Plus grand évènement mondial jamais organisé sur la biodiversité, le Congrès mondial de la Nature de l’UICN à Marseille a réuni près de 20 000 personnes et 1 300 organisations venues de 160 pays. Il a permis des prises de décisions fortes pour renverser la tendance et déployer massivement des solutions. Ces décisions constitueront notamment l'agenda environnemental de la prochaine décennie (2021-2030).

7 grands thèmes avaient été choisis pour structurer les débats : paysages, eau douce, océans, changement climatique, droits et gouvernance, systèmes économiques et financiers et savoirs, innovation et technologie.

De leur côté, 55 organismes et 250 experts du Comité français de l’UICN ont appelé à la mobilisation et à l’action autour de huit enjeux d’importance mondiale et nationale :

  • Les espèces menacées
  • Les écosystèmes (forêts, océans et littoraux)
  • Les aires protégées
  • Les solutions fondées sur la nature pour lutter contre le changement climatique
  • La biodiversité en Outre-mer
  • La déforestation importée
  • L’artificialisation des sols
  • Les alternatives aux pesticides


Le Congrès de l'UICN comprenait :

 

En marge du congrès : des évènements gratuits ouverts au grand public

 

Les Espaces Générations Nature (EGN) 

Ouverts à tous gratuitement et sans inscription, les Espaces Générations Nature (EGN) – organisés par le ministère de la Transition écologique – ont mis en lumière la mobilisation et les actions des citoyens et des associations dans le domaine de la préservation de la biodiversité.

Le stand de la ville était conçu autour d'un cheminement comme une expérience immersive à travers plusieurs espaces thématiques dans lesquels étaient traités Marseille demain, ville verte et ville-nature, où étaient mis en avant les projets portés par la Ville de Marseille, avec les thématiques suivantes :

- la biodiversité terrestre et marine, et la trame verte et bleue
- la nature en ville et la désimperméabilisation des espaces publics
- l’agriculture urbaine et l’alimentation durable

Des animations, portées par les acteurs associatifs du territoire, ont apporté une dimension conviviale et interactive pendant toute la durée du congrès (programme ci-dessous).

Une carte interactive et participative était également mise à disposition du public sur le stand, où chacune et chacun a pu exprimer son souhait d'une ville-nature.

Enfin, un espace "Enfants" ont permis aux enfants de dessiner leur ville-nature rêvée."
 

Les "Plongées virtuelles marseillaises » : une immersion dans les fonds marins de la baie de Marseille et des Calanques

Les « Plongées virtuelles marseillaises » étaient présentées pour la première fois au public à l’occasion du Congrès mondial de la Nature.

La Ville de Marseille, le Parc national des Calanques et Septentrion Environnement se sont associés pour offrir aux visiteurs des Espaces générations nature une expérience immersive. Le but : découvrir les richesses sous-marines et la diversité des milieux naturels de la baie de Marseille et des Calanques, dont la flore et la faune sont à préserver.

Sur 150 m2 d’exposition, les « Plongées virtuelles marseillaises » ont entraîné le visiteur dans un parcours sous la surface de la mer, non loin de nos côtes marseillaises, à la découverte des paysages et des espèces qui peuplent les petits fonds marins jusqu’aux profondeurs.

Au sein de la Méditerranée, la baie de Marseille et les Calanques sont un haut lieu de la plongée et de l’exploration sous-marine. Elles constituent un point chaud de biodiversité marine, abritant une riche mosaïque de milieux d’une valeur écologique extraordinaire : petits fonds, herbiers de posidonie, grottes, tombants, récifs coralligènes profonds, jusqu’aux canyons sous-marins qui se jettent dans les abysses.

La scénographie proposait des casques de plongées virtuelles, films 3D, panneaux, vidéos et jeux.


Une programmation hors les murs gratuite dans toute la ville

Le Congrès mondial de la Nature a été l'occasion de mobiliser notre territoire et ses forces vives – notamment le milieu associatif – autour d'un objectif commun :  l’impérieuse nécessité de valoriser et préserver notre biodiversité et notre l'environnement.

En proposant un riche programme “hors les murs”, la Ville de Marseille s'est positionnée comme un acteur fondamental de la transition écologique, aux côtés des citoyens et des acteurs associatifs locaux qui ont animé cette semaine exceptionnelle partout dans la ville.
Les associations du territoire marseillais ont eu ainsi la possibilité d’exposer leur savoir-faire autour de l’éducation et de la sensibilisation des jeunes générations aux enjeux environnementaux de demain.



 

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