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De nouveaux locaux pour le centre social Saint-Just Corot - La Solitude

 

Le centre social Saint-Just La Solitude déménage et s'installe au 2, impasse Signoret (13e) - en face de l'école Corot - dans un des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) du territoire Marseille- Provence. Il intègre un bâtiment de plain-pied d’une superficie totale de 854 m², plus neuf, plus moderne et plus grand. Plus proche aussi de l’école.

Lors de son inauguration, samedi 18 mars, le centre social sera renommé et portera désormais le nom de Germaine Tillion

À cette occasion, les Marseillaises et les Marseillais sont invités à une journée festive, de 10h à 17h, pour se retrouver, pour partager, et pour découvrir ensemble ce nouveau bâtiment.

Au programme: un concert, des stands d’informations, une exposition Germaine Tillion en partenariat avec l’association Germaine Tillion, des ateliers d’initiation sportifs et artistiques tous publics (danse, sport de combat, musique, arts plastiques, etc.), un atelier scientifique, des animations conte pour les plus petits, des ateliers parents enfants, des ateliers jardinage, un tournoi de pétanque...(programmation sous réserve de modifications).
 

 

Caractéristiques du nouveau centre social

La Ville de Marseille, maître d’ouvrage, a piloté la construction d’un bâtiment réparti en trois pôles :

  • un pôle accueil et services sociaux comprenant :
    - les espaces d’accueil du public,
    - les permanences sociales.
  • un pôle animation comprenant :
    - le secteur Accueil Collectif de Mineurs (ACM) pour les enfants de moins de 6 ans (24 enfants) avec salles d’activités mutualisables,
    - le secteur jeunes,
    - une salle polyvalente.
  • un pôle fonctions supports :
    - les bureaux administratifs,
    - les espaces personnel,
    - l’espace cuisine ou tisanerie,
    - les locaux d’entretien et les locaux techniques.

Des espaces extérieurs sont prévus en relation directe avec les espaces accueillant les enfants, conformément aux diverses recommandations liées à l’accueil du petit enfant. Les locaux sont conçus pour des activités socioculturelles, socio-éducatives et de loisirs, ainsi que pour l’accueil d’un jeune public.

Un extérieur d’environ 600 m² (comprenant notamment aire de stationnement, espace livraison, aire extérieur pour les moins de 6 ans et l’aire extérieur pour le foyer jeunes, préau). Le tout sur un terrain en restanque d’environ 1 000 m².

Le bâtiment (610 m2 de surface utile) comprend divers espaces fonctionnels. II s’agit d’articuler au sein d’un même bâtiment un ensemble d’activités favorisant la rencontre, la sociabilité, l’intergénérationnel, le vivre ensemble.

 

 

Le nouveau centre social au coeur d'un projet de renouvellement urbain par étapes

  • Construction du Centre Social Saint-Just Corot par la Ville de Marseille en 2022
  • Aménagement des voies et des cheminements : réfection des voiries, création de pistes cyclables et d’allées piétonnes, création d’un parking dépose-minute à proximité de l’école ;
  • Création de jardins partagés ou collectifs ;
  • Démolition des bâtiments les plus dégradés avec prise en charge du relogement.
     

Coût de l’opération

  • Projet voté à hauteur de 3.320.000 € TTC pour 2.967.893.25 € mandatés à ce jour.

 

Les subventions

  • ANRU : 1 499 780 €
  • GIP GPV : 420 964 € 
  • FEDER (Fonds Européen de Développement Régional) : 301 400 € 
  • DÉPARTEMENT DES BDR : 222 355 €
  • RÉGION SUD-PACA : 156 615 €
  • CAF : 73 846 € 
  • GIP MRU : 11 772 € 

 

Pourquoi donner le nom de Germaine Tillion ?

La Ville de Marseille a souhaité honorer la pensée et l’histoire exemplaire d’une héroïne, Germaine Tillion. Tour à tour historienne, archéologue, égyptologue, Germaine Tillion se tourne par la suite définitivement vers l’ethnologie, dont elle fera son métier. Figure également de la Résistance française, elle a secoué son siècle avec ferveur, animée d’une unique passion : comprendre, pour agir.

Deux voyages marqueront à jamais sa vie et son engagement : le premier en Allemagne, en 1933, où elle assiste impuissante à la montée du nazisme. Le second en Algérie, de 1934 à 1940, dans le cadre d’une étude sur les populations berbères de l’Aurès.

L’action de cette femmes engagée dans le contexte difficile de la guerre d’Algérie est particulièrement remarquable. En 1955, elle conçoit et crée les Centres sociaux, auxquels elle assigne d’emblée de grandes ambitions tout en veillant à une mise en œuvre efficace pour sortir de la relégation des populations algériennes particulièrement déshéritées.

Née le 30 mai 1907 à Allègre (Haute-Loire), Germaine Tillion, anime sous l'Occupation l'Union nationale des combattants coloniaux au sein de laquelle elle se livre à des actions de résistance (propagande, évasion, renseignement). Elle est en contact étroit avec le réseau du Musée de l'Homme. Arrêtée le 13 août 1942 et déportée le 31 octobre 43 à Ravensbrück, elle sera rapatriée le 11 juillet 1945. Germaine Tillion constitue dans l'après-guerre une abondante documentation sur la Résistance et la Déportation. Elle devient directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études en 1956. 

Germaine Tillion est décédée le 19 avril 2008, à cent ans. Un siècle de luttes, de résistances et de combats pour l’intérêt général et le bien commun. En 2015, elle entre au Panthéon.